CONCEPTION: Cette tour ancienne est un des monuments de
Grenoble chargé d’histoire, construite en 1382 et finie en 1390 sous le consul
Jean Mercier, en 1402 elle est recouverte d’un toit en tuile, puis premier hôtel
de ville celle-ci possédait le “Livre de Chaîne” ce livre de 476 pages où étaient
inscrits les titres sur les libertés et privilèges que les seigneurs ou la
Monarchie avait accordés aux habitants de Grenoble, ce livre était ancré par
sécurité au mur avec une chaîne.
Puis prise de la ville par François de Bonne Duc de Lesdiguières (1543-1626)
Vice Roi du dauphiné, voir les titres ci-dessous.
Chef des protestants du Dauphiné
en 1577 .
Lieutenant
général
en 1595 .
Lieutenant général du
Dauphiné en 1598 .
Maréchal de
France
en 1606 .
Duc et Pair de France
en 1611 .
Maréchal de camp
Général en
1621 .
Connétable de
France
en 1622 .
Chevalier du
Saint Espriten 1622 .
Bien sûr la tour a
subi des modifications puisqu’en 1518 la foudre tombe sur la tour et l’incendie.
1591 marque la dernière réunion des Consuls de la Ville de Grenoble.
En 1783 suite aux fuites du toit celui-ci est refait en tuiles.
Des modifications interviennent à travers le temps et le pont moderne qui la
relie au musée actuel est une réussite, une passerelle entre notre monde moderne
et le XIV éme Siècle...
La tour possède 4 étages et mesure à sa base 12x9,50 mètres avec des murs à la
base de deux mètres d’épaisseur arrivant à 1,80 mètre au premier étage.
Cette tour est constituée pour les murs de contre-plaqué de 8mm, sauf le toit en
5mm.
Il est important lorsque l’on fait de la reproduction de veiller à tenir compte
de l’épaisseur du support dans les cotes afin de respecter les mesures qui en
seraient modifiées.
CONSTRUCTION: Les murs sont découpés à la scie sauteuse, pour les mieux équipés
une scie à ruban serait génial.
Découper en respectant très précisément les cotes, les fenêtres, elles, sont
découpées uniquement à la scie sauteuse et avec une très fine lame car les
découpes n’ autorisent pas l’erreur.
LES TOITS ET CRENAUX: Les créneaux sont découpés à la scie à chantourner, ils
sont réalisés en bois blanc brut à peindre (moulure de cadre).
Plusieurs fines tranches sont coupées en série puis fixées à la colle à bois sur
les emplacements réservés et tracés auparavant avec un crayon mine graphite.
Hélas pour moi, sur ce monument les créneaux ont une couronne supérieure avec
des petites voûtes, ce qui n’en a pas facilité la découpe, les créneaux devant
s’emboîter parfaitement
La couronne supérieure est réalisée en pin massif de 10mm d’épaisseur, attention
cette bande est découpée avec des mesures extrêmement précises sur chaque
créneau et directement sur la maquette en cas de défaut léger, et cela sur tout
le périmètre...
Le toit et en contre-plaqué de 5mm d’épaisseur avec une couverture de carton
micro-cannelure fixé au pistolet à collet (plastique fondue) puis l’ensemble est
peint à l’acrylique avec des teintes nuancées.
L’ensemble est peint avec de l’acrylique blanche par mon fils Marc, peindre en
premier lieu toutes les pierres au pinceau ainsi que les angles et corniches
afin de passer le pinceau aux endroits que le rouleau ne peut faire.
Finir les grandes surfaces lisses au rouleau, il en existe de petit avec un
rouleau en mousse à prix très abordable et la finition est impeccable digne de
gros rouleaux.
Hélas pour moi, sur ce monument les créneaux ont une couronne supérieure avec
des petites voûtes, ce qui n’en a pas facilité la découpe, les créneaux devant
s’emboîter parfaitement 
nuancées.