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Le stade des Alpes
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Le
Stade des Alpes est un
équipement sportif de la collectivité
Grenoble Alpes Métropole
(La « Métro ») attaché au Pôle d'Animation et Gestion des Equipements Sportifs
(PAGES). Ce stade de 20 068 places, inauguré en
2008, en bordure du
parc Paul-Mistral
à Grenoble, a été construit sur l'emplacement du Stade Charles-Berty détruit en
2003, au profit de la construction de cette nouvelle enceinte.
Il héberge les matchs à domicile du Grenoble Foot 38, les affiches du
FC Grenoble Rugby et les Brûleurs de Loups pour le Winter Game.
Le 1er novembre 2012, sa gestion a été confiée par la Métro au groupe
Carilis
comme délégataire de service public pour une durée de huit ans. Le projet
présenté par Carilis répond à l’ambition de la Métro de dynamiser cet équipement
et d’en faire un espace de vie au cœur de l’agglomération grenobloise avec un
minimum de 8 évènements par an.
Choix du nom
Entre le
13 juillet 2007
et le
24 août 2007,
la
Communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole
a organisé le concours « À ce stade, un nom » qui invitait les habitants de
l'agglomération grenobloise à trouver un nom pour le nouveau stade.
Les résultats ont placé le nom « Stade des Alpes » largement en tête des
propositions (375 voix) devant « Stade
Albert Batteux »
(150 voix).
Le 3 septembre 2007, un jury composé de personnalités
politiques, sportives et médiatiques s'est réuni pour finalement confirmer le
nom « Stade des Alpes ».
Aspects
techniques
La
hauteur du stade est de 23 mètres, son emprise au sol est de 144 × 191 mètres,
et sa capacité est de 20 068 places, ce qui en fait la plus grande enceinte de
l'agglomération grenobloise, devant les 12 750 du
Stade Lesdiguières
qui occupe la seconde place.
Le parking de l’Hôtel
de ville de Grenoble
de 440 places situé sous le stade des Alpes a ouvert ses portes le
10 janvier 2008.
En dehors
des manifestations sportives et culturelles, ce parking peut être utilisé
gratuitement, durant 30 minutes, afin d'aller effectuer ses démarches
administratives à l’Hôtel
de ville de Grenoble
situé à proximité. Par contre, pour des raisons de sécurité, ce parking est
fermé les jours de matchs.
La verrière abritant les tribunes supporte une
centrale photovoltaïque
de 1 000 m2 capable de produire 70 MWh par an. Ce projet est
entièrement mené par la
Communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole.
En cas de besoin d'agrandissement du stade dans l'avenir, l'architecture de
l'enceinte est prévue pour accueillir 28 000 places6.
Historique
Capacité du stade des Alpes;
La livraison du stade, initialement prévue pour
septembre 2004,
ne devint effective qu'au printemps 2008. Les raisons de ces retards sont
multiples; on peut notamment citer la contestation répétée du permis de
construire, la révision de l'appel d'offre initial, les recours en justice et
les actions d'opposants qui iront jusqu'à l'occupation illégale et permanente
d'arbres de
novembre 2003
à
février 2004.
Durant ce laps de temps, ces opposants sont soutenus par les dons de diverses
organisations et d'une partie de la population. Ils sont finalement délogés par
les forces de l'ordre.
Quatre grands arguments ont été opposés à la
reconstruction d'un stade : son emplacement, son orientation, son utilité, son
coût.
En effet, son orientation parallèle au boulevard Jean Pain, à 90° par rapport à
celle de l'ancien
stade Charles Berty,
ainsi que le besoin de faire accéder les engins de chantier, entraînent la coupe
d'environ 200 arbres, dont certains très anciens.
Un autre argument soulevé fut celui de sa localisation, proche de l'hyper centre ville grenoblois. Le stade restait en bordure d'un des principaux espaces verts de la ville et les riverains craignaient les embouteillages et autres nuisances sonores qu'allaient occasionner les manifestations qui s'y dérouleront. Il existait pourtant des emplacements disponibles en périphérie. le site de Saint Martin d'Hères qui fut la solution alternative la plus crédible est ainsi à près de 400m à vol d'oiseau de l’arrêt de tram le plus proche Mayencin Champ Roman et son principal accès se fait par la rocade sud, régulièrement encombrée, tout comme le centre-ville. Il aurait néanmoins fallu aménager une passerelle.
Le litige est allé jusqu'au Conseil d'État qui, par l'arrêt du
17 juillet 2009
vient casser la décision de la Cour d'Appel de Lyon, qui considérait que le
stade et le parking devaient faire l'objet d'un permis de construire unique (et
non de deux permis distincts). Le Conseil d'État a au contraire affirmé
l'absence d'obligation de déposer un permis de construire unique lorsqu'un
ensemble immobilier est constitué de deux éléments distincts, si et seulement si
chacun de ces éléments a une vocation fonctionnelle autonome et en raison de
l'ampleur et de la complexité de chaque opération.
Le stade a été réalisé par l'entreprise Demathieu & Bard. La structure
métallique et l'enveloppe vitrée ont été exécutées par l'entreprise Cabrol.
Sources : Wikipédia, journal Mairie, presse locale, bibliothèque.
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Pierre-Yves Chavanon
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