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Les téléphériques de Grenoble     

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Technique : En fait cette maquette est encore une idée très simple, tout le monde connaît le téléphérique actuel de la ville de Grenoble qui sont des boules de plexiglas. Sur cette création la super structure est en carton mousse ou plume de 5mm et cela afin d'avoir de la matière épaisse sur le volume mais aussi d'avoir un poids très léger pour ne pas peser sur le câble qui lui est un tendeur de 20 mètres pour les bâches dans les magasins de bricolages.
Pour les couleurs, 1 feuille de Canson jaune et une rouge de 50x65cm et de 180g au M².
Pour éviter une réaction de gondolement du papier même de ce grammage, j'utilise un double face en rouleau de 40cm de large par 10mt de long, il est à pH neutre.
Les pièces sont découpées au scalpel pour la précision, elles prennent leurs places très facilement après les avoir testées, l'on retire le film de protection et surtout bien chasser les bulles d'air.

La fixation est une plaque d'acier toute simple pour le linge avec fixation par boulons à l'intérieur; Puis 2 poulies sont ajoutées pour clôturer le système.
Les mannequins sont des célèbres poupées blondes américaines, les vitres de la cabine font 6x13cm sont en rhodoïd, la plaque d'acier de soutient mesure 9x3,5cm avec 2 poulies de 2cm, la cabine mesure en surface au sol 30x22cm avec une hauteur de 32,5cm plafond de renfort compris.

Le Téléphérique de Grenoble Bastille compte parmi les premiers téléphériques urbains au monde. Il a été inauguré le 29 septembre 1934 et relie le centre-ville de Grenoble à la colline de la Bastille sur une dénivelée de 266 mètres.

Historique
En 1934, le transport par câble n'est plus une innovation. Le téléphérique de l'aiguille du midi existe déjà depuis dix ans, celui du Salève depuis deux ans et bien d'autres encore en Europe. À Grenoble aussi, depuis 1875, un transport par câble s'effectue entre le mont Jalla et le quartier de la porte de France, exclusivement réservé à l'exploitation de la roche calcaire utilisée dans l'industrie du ciment.

À Grenoble, la volonté d'ouverture et d'expansion de la ville se concrétise par son maire, Paul Mistral, qui organise avec succès en 1925 l'exposition internationale de la houille blanche, puis acquiert des terrains pour le futur aéroport de la ville et réfléchit dès 1930 avec le vice-président de la chambre d'industrie touristique, Paul Michoud, à la possibilité de doter sa ville, du premier téléphérique urbain. Tout naturellement, le site de la Bastille dominant de 260 mètres une agglomération d'une planéité parfaite, est retenu pour devenir un lieu touristique. Fortifié un siècle auparavant par le général Haxo, le site offre non seulement la possibilité de visiter un ancien fort mais, grâce à un promontoire naturel, de regarder un panorama à 300°.

Ce projet prend forme le 21 juin 1930 lors d'une réunion du conseil municipal au cours de laquelle, Paul Mistral expose les détails de l'opération. Mais ce dernier n'a pas le temps de voir se réaliser son rêve, il meurt brutalement le 17 août 1932. C'est son successeur, Léon Martin, qui inaugure le 29 septembre 1934 cet équipement de prestige devant une foule compacte. Ce jour là, vers 15h45, une sonnerie brève retentit et les cabines emportent dans le ciel un cortège de personnalités, parmi lesquelles les sénateurs Joseph Vallier, Léon Perrier, le député Joannès Ravanat et les conseillers généraux Perrot et Didier. Deux ans plus tard, le téléphérique, surnommé la ficelle, connaît alors sa véritable consécration lorsque le président de la république Albert Lebrun visite l'installation.
 

Cabine bleue de 1934 à 1951

cabines jaunes de 1951 à 1975.

Les bulles depuis 1976.

 

     

Les chiffres

 

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