Technique : En fait cette maquette est encore une idée très simple, tout le monde connaît
le téléphérique actuel de la ville de Grenoble qui sont des boules de plexiglas.
Sur cette création la super structure est en carton mousse ou plume de 5mm et
cela afin d'avoir de la matière épaisse sur le volume mais aussi d'avoir un
poids très léger pour ne pas peser sur le câble qui lui est un tendeur de 20
mètres
pour les bâches dans les magasins de bricolages.
Pour les couleurs, 1 feuille de Canson jaune et une rouge de 50x65cm et de 180g
au M².
Pour éviter une réaction de gondolement du papier même de ce grammage, j'utilise
un double face en rouleau de 40cm de large par 10mt de long, il est à pH neutre.
Les pièces sont découpées au scalpel pour la précision, elles prennent leurs
places très facilement après les avoir testées, l'on retire le film de
protection et surtout bien chasser les bulles d'air.
Le Téléphérique de Grenoble Bastille compte parmi les premiers téléphériques urbains au monde. Il a été inauguré le 29 septembre 1934 et relie le centre-ville de Grenoble à la colline de la Bastille sur une dénivelée de 266 mètres.
À Grenoble, la volonté d'ouverture et d'expansion de la ville se concrétise par son maire, Paul Mistral, qui organise avec succès en 1925 l'exposition internationale de la houille blanche, puis acquiert des terrains pour le futur aéroport de la ville et réfléchit dès 1930 avec le vice-président de la chambre d'industrie touristique, Paul Michoud, à la possibilité de doter sa ville, du premier téléphérique urbain. Tout naturellement, le site de la Bastille dominant de 260 mètres une agglomération d'une planéité parfaite, est retenu pour devenir un lieu touristique. Fortifié un siècle auparavant par le général Haxo, le site offre non seulement la possibilité de visiter un ancien fort mais, grâce à un promontoire naturel, de regarder un panorama à 300°.
Ce projet prend forme le 21 juin 1930 lors d'une réunion du conseil
municipal au cours de laquelle, Paul Mistral expose les détails de
l'opération. Mais ce dernier n'a pas le temps de voir se réaliser son
rêve, il meurt brutalement le 17 août 1932. C'est son successeur, Léon
Martin, qui inaugure le 29 septembre 1934 cet équipement de prestige
devant une foule compacte. Ce jour là, vers 15h45, une sonnerie brève
retentit et les cabines emportent dans le ciel un cortège de
personnalités, parmi lesquelles les sénateurs Joseph Vallier, Léon
Perrier, le député Joannès Ravanat et les conseillers généraux Perrot et
Didier. Deux ans plus tard, le téléphérique, surnommé la ficelle,
connaît alors sa véritable consécration lorsque le président de la
république Albert Lebrun visite l'installation.
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Cabine bleue de 1934 à 1951 |
cabines jaunes de 1951 à 1975. |
Les bulles depuis 1976. |
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Pierre-Yves Chavanon
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