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Château de Chenonceau

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TECHNIQUE
Il est important pour le lecteur de comprendre que la construction de ce château est le résultat d’une querelle entre ma fille Julie et moi sur Fort Boyard. Effectivement j’avais déjà construit ce fort quand ma fille me reprochait ce coté beaucoup moins prestigieux que mes salons Versailles ou renaissances, qu'aux vu de mes capacités Chenonceau ou Azay-le-Rideau serait plus de mon niveau.
Je lui es donc expliqué que Fort Boyard était de l’architecture militaire sous Napoléon et qu’il était à lui tout seul un monument qui avait la fonction de défendre un risque d’invasion par la mer.

Pour les plans, le web est une solution miracle pour nous et cela à travers les différentes évolutions et avancement des travaux dans le temps.
Pour la partie pont, nous avons découpés les deux façades en même temps afin d’avoir une symétrie parfaite des 2 morceaux.
Ils sont assemblés à l'aide de carrelets de bois de 10mm avec de la colle bois rapide et agrafes pneumatiques pour éviter les chocs du marteau.
Les façades du pont sont en médium de 3mm découpées avec un outil multifonction vibrant (précision au top) puis les voutes du pont sont en contre collé de 15/10éme d’épaisseur avec colle à bois et agrafes.

               

Les constructeurs du pont avaient prévus des protections en pointes comme l’étrave des bateaux afin de résister aux débits de l’eau, celles-ci sont réalisées aussi en Contre collé puis des tubes de gouttières fins sont découpés à la scie à ruban sur la longueur pour faire les demi-tours du pont.
Le toit est en medium de 3mm, la longueur n’étant pas recommandée pour le 15/10éme mais qui est fixé sur un squelette en bois avec colle et agrafes.
pour la partie habitation nous avons les vues aériennes du web des toits qui sont assez complexes sur Chenonceau, ils sont aussi réalisés en contre collé 15/10 et les tours des angles en tubes de gouttière, sont découpés toujours avec la même précision par l’outils multifonction qui pour moi est devenue indispensable.

Il m’avait été offert par ma fille Julie et m’avait pas plus enthousiasmé. Puis une vidéo sur le web et l’utilisation m’avaient complètement convaincu de l’l’utilité et surtout la précision de découpe que les autres scies ne pouvaient réaliser.
La grosse tour extérieure à l’entrée la plus ancienne est un tube de gouttière au diamètre chois avec un entonnoir comme toit, peinture et patine font le reste.

Je commence sur certaines maquettes à utiliser des contre collés 8 et 15/10éme, un produit plus connu  pour les passe partout en encadrement, ils ont une excellente tenue dans le temps avec un carton compressé très dur et aussi un pH neutre ce qui est non négligeable pour la conservation dans le temps.
Dans le cas de Chenonceau qui repose sur le Cher l’eau est asse calme, une des caractéristiques de cette construction est les reflets dans l’eau, un miroir, avec de la peinture bleue pour vitraux (transparente) donnera un effet réaliste des reflets de cette réalisation historique.

HISTOIRE
Le château actuel a été construit de 1513 a 1521 par Thomas Bohier, receveur des Finances sous Charles VIII, Louis XII et François Ier.
L'acquisition de Chenonceau  par Bohier rachète le château pour 12 500 livres et le fait raser, sauf le
donjon. Dès l'année suivante, commence à s'élever sur le Cher que le touriste a aujourd'hui sous les yeux.
Chenonceau présente, dès lors, dans son histoire, un trait original: on pourrait l'appeler "le château des six femmes", rappelant ainsi le rôle primordial que ses châtelaines ont joué pendant 400 ans.

Catherine Briçonnet, la bâtisseuse (début du 16 s.).
Bohier a épousé Catherine Briçonnet, une tourangelle appartenant à une famille de grands financiers. Très absorbé par sa charge et souvent à la suite des armées dans le Milanais, il ne peut suivre les travaux de Chenonceau. C'est Catherine qui en est l'âme.
On sent d'ailleurs dans le site choisi pour le château, dans sa distribution, une influence féminine et des préoccupations de maîtresse de maison. C'est ainsi que, pour la première fois, les pièces sont réparties de chaque côté d'un vestibule central, ce qui facilite grandement le service. De même pour cette autre nouveauté de Chenonceau: l'escalier en rampe droite, plus pratique et mieux adapté aux réceptions que l'escalier à vis.
Bohier meurt en 1524 et Catherine deux ans après.
François Ier fait éplucher les comptes de son trésorier. On trouve qu'il est redevable au Trésor de fortes sommes. Pour payer cette dette, son fils abandonne alors Chenonceau au roi.

Diane de Poitier, la toujours belle.
En 1547, quand Henri II monte sur le trône, il donne Chenonceau à Diane de Poitiers. Elle a 20 ans de plus que lui, mais sa séduction est célèbre. "Je l'ai vue, écrit un contemporain, en l'âge de 70 ans (en fait, elle mourut à 67 ans), aussi belle de face et aussi aimable comme en l'âge de 30 ans. Et surtout, elle avait une très grande blancheur et sans se farder aucunement. Mais on dit bien que tous les matins elle usait de quelque bouillon et autres drogues que je ne sais pas".
Veuve de Louis de Brézé, elle lui a fait élever un splendide tombeau dans la cathédrale de Rouen et porte toujours les couleurs de deuil noir et blanc. Son empire sur Henri II est tel qu'elle les lui fait adopter. Diane commande un beau jardin et fait élever un pont reliant le château à l'autre rive du Cher. Elle trouve d'abondantes ressources dans l'impôt de 20 livres par cloche dont elle reçoit une bonne part, ce qui fait dire à Rabelais Le roi a pendu toutes les cloches du royaume au col de sa jument.
La mort de Henri II, tué en 1559 par la lance de Montgomery, au cours d'un tournoi, place la favorite en face de Catherine de Médicis devenue régente. La reine, patiente et dissimulée, a accepté le partage, elle va savourer sa vengeance. Diane est très attachée à Chenonceau et Catherine sait qu'elle la frappe au point sensible en l'obligeant à le lui céder en échange de Chaumont. La mort dans l'âme, la favorite quitte les bords du Cher, ne fait que passer à Chaumont et se retire au château d'Anet où elle meurt sept ans plus tard.

Catherine de Médicis, la fastueuse.
Avec le goût des arts, Catherine de Médicis a le goût du faste et satisfait à Chenonceau l'un et l'autre. Elle fait tracer un parc, construire sur le pont une galerie à double étage, établir de vastes communs.
De belles fêtes se succèdent et les contemporains s'en émerveillent. Il y a celle de l'entrée de François Il et de Marie Stuart, celle de Charles IX qui est encore plus brillante. Dans les fossés qui bordent l'allée du château, des jeunes femmes costumées en sirènes accueillent les visiteurs. A leurs chants mélodieux répondent ceux des nymphes qui sortent des bosquets. Mais l'arrivée des satyres fait s'envoler la gracieuse troupe. Repas, danses, mascarades, feux d'artifice, combat naval sur le Cher, rien ne manque à ces réjouissances.
Henri III préside un festin champêtre qui coûte 100 000 livres et fait sensation. " Les plus belles et honnêtes dames de la cour étant moitié nues et ayant leurs cheveux épars comme épousées, furent employées à faire le service avec les filles de la reine ".

Louise de Lorraine, l'inconsolable (fin du 16ème s.).
Catherine a légué Chenonceau à sa belle-fille Louise de Lorraine, femme de Henri III. Après l'assassinat du roi par Jacques Clément, Louise se retire au château, prend le deuil en blanc selon l'étiquette royale et le garde jusqu'à la fin de sa vie, d'où le nom de "Reine ou de Dame Blanche" qui lui fut donné. Sa chambre, son lit, les tapis et les chaises sont tendus de velours noir, les rideaux de damas noir les plafonds portent des couronnes d'épines et des cordelières peintes en blanc sur fond noir. Pendant onze ans, Louise, fidèle au souvenir conjugal, partage son temps entre l'oraison, la broderie et la lecture.

Madame Dupin, l'amie des lettres (18e s.).
Après Louise de Lorraine, Chenonceau entre dans une période d'abandon, jusqu'au moment où le fermier général Dupin en devient propriétaire.
Mme Dupin y tient un salon où défilent toutes les célébrités de l'époque. Jean-Jacques Rousseau est le précepteur de son fils. C'est à l'usage de ce dernier qu'a été composé son traité d'éducation: " Emile ". Dans ses "Confessions", il parle avec chaleur de cet heureux temps: "On s'amusait beaucoup dans ce beau lieu, on y faisait très bonne chère, j'y devins gras comme un moine".
Mme Dupin vieillit entourée de l'affection des villageois, grâce à quoi le château traversa la Révolution sans dommage. Selon son vœu, elle fut enterrée dans le parc.

Madame Pelouze, l'amateur d'ancien (19ème s.).
En 1864, Mme Pelouze achète Chenonceau et fait de la restauration du château l'affaire de sa vie. Elle le rétablit dans l'état où l'avait laissé Bohier. Catherine de Médicis avait modifié la façade principale en doublant les fenêtres et en plaçant entre elles des cariatides. Les ouvertures supplémentaires sont bouchées et les cariatides transportées dans le parc. Un bâtiment ajouté entre la chapelle et la librairie est également supprimé.
Le château est actuellement la propriété de la
famille Menier.

sources historiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

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