l'Arc de Triomphe de Paris
L'Arc
de Triomphe Histoire
En 1806 par décret impérial du 18 février, Napoléon Ier (Bonaparte) commanda un monument pour symboliser la
victoire de l'Armée Impériale, durant la bataille d'Austerlitz, un monument pour
à la gloire de la Grande Armée et de ses 558 généraux. La forme de cet
édifice, en Arc de Triomphe, devait également traduire le génie militaire de
Napoléon.
Ce dernier confia la construction à des architectes (Chalgrin, Joust
et Blouet) et des sculpteurs (Cortot, Rude, Etex et Pradier). Les travaux furent
interrompus lors de la chute de l'Empire et à la restauration de la monarchie
française, pour reprendre en 1825. Finalement, ce fut Louis-Philippe (Louis
XVIII) qui inaugura l'Arc de Triomphe, le 30 juillet 1836.
Composition architecturale
Mesurant 50 mètres de hauteur, 45 mètres de largeur et 22 mètres d'épaisseur,
l'Arc de Triomphe s'impose par sa taille et son architecture majestueuse,
inspirée des constructions antiques en pierre. Il est composé de 3 arches, dont
les voûtes sont décorées par 111 caissons, aux formes végétales. Les quatre
piliers de l'Arc sont recouverts de sculptures :
Deux hauts-reliefs font face aux Champs Elysées : "La Marseillaise", ou "le
Départ des Volontaires" (1792 - François Rude), représente une femme aillée,
nommée Liberté, suivie de soldats enjoués partant au combat. "Le Triomphe de
Napoléon" (1810 - Jean-Pierre Cortot) montre, quant à lui, l'Empereur
victorieux.
Deux autres hauts-reliefs, sculptés par Antoine Etex, font face à l'Avenue de la
Grande Armée : "La République" (ou "La résistance") et "La Paix".
Au-dessus des hauts-reliefs, six bas-reliefs racontent la bataille d'Austerlitz,
les funérailles de Marceau, la prise d'Alexandrie, la bataille de Jemmapes, le
passage du pont d'Arcole et la bataille d'Aboukir.
Sur les faces extérieures des piliers, y sont également inscrits les noms des
grandes batailles de Napoléon Bonaparte et ceux des révolutionnaires français. A
l'intérieur, sont gravés les noms d'environ 600 héros de l'Empire.
Monument symbolique
Au fil des années, l'Arc de Triomphe, qui était
auparavant le symbole de l'Armée Napoléonienne, est devenu le symbole
patriotique Français. Il pris la fonction d'édifice commémoratif, car il fut le
témoin de grands évènements historiques : voici les plus importants. Le 15
décembre 1840, le cortège du transfert des cendres de Napoléon passa sous l'Arc
de Triomphe. Le corps de Victor Hugo, célèbre écrivain français, fut veillé le
22 mai 1885 dessous l'Arc, puis fut enterré au Panthéon. Le 14 juillet 1919, les
troupes françaises de la Première Guerre Mondiale célébrèrent leur victoire en
passant dessous l'Arc. Cette date devint celle de la Fête Nationale française.
Le 11 novembre 1920, le corps d'un soldat inconnu, victime de la Première Guerre
Mondiale, fut inhumé sous l'Arc de Triomphe. En 1923, une flamme fut placée à
côté de sa tombe, pour le souvenir des soldats français morts pour leur patrie.
Cette dernière est ravivée tous les jours à 18h30. (Le 11 novembre est aussi le
jour du souvenir, célébrant l'Armistice : la restitution à la France de l'Alsace
et de la Loraine par l'Allemagne, en 1918). Chaque année, l'Arc de Triomphe est
également le point de départ de cérémonies et de festivités nationales.
En plus des
connaissances sur l'histoire française, l'Arc de Triomphe vous offrira sur son
toit la meilleure des vues pour admirer l'urbanisme de Paris, caractérisé par le
style Haussmann.
La réalisation technique
La maquette que nous avons sous les yeux est une interprétation libre de l'artiste,
comme un peintre.
Des planches de contre-plaqué de 10mm sont utilisées pour la légèreté et la
facilité du travail de ce bois. Des clous fixent les 2 panneaux de bois
permettant une découpe parfaite à la scie sauteuse des 2 façades qui vont se trouver
en vis à vis.
Les panneaux sont fixés avec de la colle à bois rapide et une agrafeuse
pneumatique afin de limiter les vibrations sur les structures.
Les transversales de la
maquette sont réalisées avec des tasseaux de pin massif afin de renforcer la
pression des voûtes; celles-ci sont réalisées avec du carton neutre de 1,5
millimètre d'encadrement (qui est beaucoup dure et compacte que le carton
conventionnel); Les voutes sont pliées avec une couche de colle à bois sur les
points de contacts et maintenues en place avec des agrafes.
les décorations du bâtiment sont structurées avec des baguettes de cadre coupées
à la scie à onglet (professionnelle) puis des compléments sont faits avec des
galons de mercerie ou de décoration. Le périmètre du monument est de 2 mètres,
les galons sont collés et peints avec de la peinture acrylique, celle-ci ayant
pour but de durcir le galon qui se travail comme un plastique dur en prenant toutes les
formes que l'on souhaite, en plus cela permet de réaliser des moulures d'une extrême
finesse.
Les rondelles qui se trouvent
dans la partie supérieure du monument sont découpées dans une cheville en bois vendue au
mètre. Les bases
des piliers extérieurs sont découpées à la scie à ruban. Les découpes du
bâtiment font de cette partie la plus longue en temps car celui-ci
possède beaucoup d'angles divers.
Pour les statues des piliers, une matrice est réalisée avec des personnages
antiques et napoléoniens en résine. Elles sont découpées avec une extrême
précision sur l'épaisseur afin d'être collées sur un support, l'ensemble est
remoulé avec de la
résine vinamold souple et du marbre de synthèse et coulé
dans l'empreinte. Celle-ci est nettoyée, ébarbée puis collée sur la façade.
Pour certains bas-reliefs du monument, on utilise des petites plaques de moulage en marbre
de synthèse.
Pour le final une couche
d'acrylique (Gesso) est appliquée sur toute la surface, même sur les statues afin d'avoir
l'unité de support, lorsque celle-ci est sèche, 2 autres couches de peinture
acrylique couleur pierre sont passées.
Le top de la finition sur ce
bâtiment est réalisée avec
une règle et un cutter en traçant le contour des pierres très régulièrement. Attention cette
technique est nouvelle mais elle permet d'être le plus proche de la réalité et
ne laisse droit à aucune erreur sur le traçage qui serait une catastrophe.
Si cela arrive, reponçage puis repeinture sans faire d'épaisseur sur le mur,
enfin une légère patine et faite dans un jus de plusieurs dilutions de gris
foncé au gris clair afin de donner au monument cet effet de
vieillissement et de salissures dû a la pollution atmosphérique
Deux disques ronds superposés dont un plus court de 6 centimètres sont découpés pour
supporter le monument parisien. La flamme du soldat inconnu est réalisée avec de
la dentelle durcie à l'acrylique comme décrit plus haut pour les galons.
Les doubles disques sont collés avec de la colle à bois puis agrafés . une
peinture grise foncée comme le goudron est utilisée et des rayures sont faites pour
reproduire les
pavés. Les motifs du sols sont trouvés sur un site de vue de satellite, enfin quelques
petites voitures sont collées sur la partie chaussée.
Les bornes pour le stationnement sont des petites chevilles à bois et d'une
petite chaine pour éviter à
des conducteurs peu respectueux de garer leurs véhicules aux abords ce monument dédiés
à la grandeur de la France.
Des voitures sont pour la
touche finale collées et fixées avec une vis par dessous, BMW 507 de 1956
cabriolet, Fiat 500 ancien model et la nouvelle (2009-rouge), des Renaults 4L
(1965), une MGA cabriolet (bleu pâle), mini Cooper S (rouge et blanc), une Cadillac (coupé de Ville-1949),
une Renault Rodéo de 1971 & un
scooter (1964), une moto Suzuki GSX 1300R (bleue) et une Honda RC 51 (rouge) en stationement.
Petite Histoire : Sous la Monarchie en 1758, il fut question d'élever sur la butte de l'Etoile (le nom place de l'Etoile date de 1863), un monument fort original : un éléphant colossal dont voici la description, rédigée par son inventeur, Ribart : " J'ai composé ce kiosque à la gloire du Roi, pour être placé sur une montagne, en fac d'un de ses palais, et y terminer agréablement la vue (par exemple, au milieu des Champs-Elysées, sur cette montagne qui termine la vue des Tuileries, en élargissant pour cela la plate-forme de l'Etoile).
La forme extérieure de ce
kiosque représente un éléphant au retour des conquêtes, richement harnaché,
chargé des dépouilles de nos ennemis, et portant sur une espèce de tour antique
ou piédestal, la figure de sa Majesté.
"... Ces escaliers conduisent, au travers d'un rocher brut, dans la corps du
colosse, distribué par nombre de pièces aussi régulières, aussi commodes et
aussi bien éclairées que si elles appartenaient à un édifice ordinaire.
"... Sur le devant, entre les épaules, est une salle très spacieuse, avec
3 cabinets, dont celui du milieu, qui est dans la tête et qui fait amphithéâtre,
a pour objet un trône superbe et fort élevé.
Cet endroit convient pour l'administration de la justice, pour tenir des
assemblées, et pour donner des concerts, des bals et d'autres fêtes. Plus haut,
dans les côtés, sont des logements complets destinés au repos.
Dans la croupe est une salle à manger, ornées des sculptures et des peintures
mariées ensemble, de façon qu'elle ressemble au rendez-vous sauvage d'une
forêt...
Un ruisseau y sort avec impétuosité du
fond d'une roche, et, après avoir formé plusieurs détours, l'eau, qui paraît
fuir dans le lointain, se distribue pour les offices et les bains, d'ou elle
s'échappe par la trompe de l'animal, comme par une espèce de siphon, pour
alimenter la fontaine extérieure...
Comme les oreilles de l'éléphant répondent positivement sur l'orchestre dans la
salle de bal, j'y ai ménagé des ouvertures afin d'y placer des cornets ou des
porte-voix qui porteraient dans l'occasion au loin dans la campagne le son des
instruments.
Le projet n'aboutit jamais, on sait qu'on lui préféra, quelques années plus tard
un monument d'expression plus classique : l'Arc de Triomphe.
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Pierre-Yves Chavanon
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